MYA O'LERY

« Arrête de te fatiguer inutilement à éviter les maux inévitables, la résignation est plus facile. »

PSYCHOLOGICAL CONFESSIONS

Vous ne connaissez pas Mya, personne ne connait Mya, pas même elle. La moitié de ses amis, de sa famille sont persuadés de savoir ce qui se cache dans cette enveloppe de chaire mais ils se trompent. Mya est casse-tête qui ne finit jamais, même lorsque l'on croit être proche de la victoire on se trompe et on recommence depuis le début. Avant Mya était Anna, et Anna était Mya. Dans l'université personne n'ignorait qui elles étaient. Elles étaient sympathiques, riantes, chacun voulait être invité à leurs soirées et cela lui plaisait. Elle était fille populaire qui riait aux éclats, marchait avec confiance, le sourire collé aux lèvres, un peu hautaine. Mais quand vous étiez avec elle seul, que vous la connaissiez, vous découvriez l'autre Mya, celle qui était sensible et amusante, encore plus appréciée. Puis Anna est morte, et tout a changé. Mya avait encore des amis dans toute l'université, mais elle avait arrêté de faire semblant, avait fait tomber les masques sur le sol du mensonge. S'était éloigné malgré les gens, s'était réfugié dans les bras de Apolline, la seule qui était bien différente de tout ce bazar. Aujourd'hui on avait une Mya qui était elle-même, parfois crue et froide, parfois chaleureuse, courageuse ou renfermée, elle ne sait pas trop qui elle est et se pose des questions. Sa mère lui a toujours dit qu'elle était une petite guerrière, mais plus le temps passe plus Mya en doute, rares sont ceux qui connaissent les failles dans son coeur. Apolline, Anna, et doucement Jesse commençait à s'y glisser sans qu'elle le veuille réellement. Mya ne comprend plus rien à l'amour, elle ne voulait plus aimer, plus jamais. Elle a mis du temps à se persuader qu'elle avait le droit à nouveau, se dire que Apolline était son amie et le serait toujours, malgré la crainte de la mort. Malgré tout ça, Mya a été élevé comme une dur par son grand frère, Clem. Le Roi des Trèfles, il lui a appris à ne pas avoir peur de la mort, à n'avoir peur de personne, ne jamais se défiler, continuer de subir jusqu'à la victoire, c'est sûrement pour ça qu'elle est resté avec Jake si longtemps, plus que par peur. Les Trèfles sont sans pitié, et savent que Mya est une des leurs, pourtant ils ignorent qu'elle est leur valet, et qu'elle les a aidé plus d'une fois, mais après tout être anonyme lui va. Mya est un oiseau qui aime se dire libre, bien que quelques chaînes la retiennent encore.

STORYLINE OF THE CHARACTER

Je suis née le 18 janvier 1998, par un jour d'hiver. J'aimerais me dire que la neige tombait dehors, se posait sur le sol froid. Mais il n'y avait que le soleil de Floride, ma mère me l'a dit. J'ai vécu le début de ma vie au milieu des palmiers, du soleil, du sable blanc, des gratte-ciels et d'une famille normal. Ma mère me prenait dans ces bras, son paréo entouré autour de la taille et elle me disait qu'elle m'aimait. Mon père construisait des châteaux avec moi, me portait vers le ciel et mon grand frère jouait avec moi aux poupées. Du peu que je me souviennes, j'aurai voulu que ma vie continue comme ça, que je grandisse, voir mes parents qui s'aiment dans leur petit appartement et mon frère qui est un garçon comme les autres, de 15 ans de plus. Mais bien sur ça ne s'est jamais passé comme ça. Mon père avait un "bobo au coeur" c'est ce que m'a dit ma mère quand il était parti dans cette voiture hurlante. Il n'est jamais revenu, mon père était mort à l'âge de 43 ans alors que ces enfants avait six et dix ans. Je voyais ma mère en pleurer tout les soirs, ouvrir des bouteilles et les descendre, avaler des petits cachets blancs, me glisser sous les draps de mon frère en pleurant tandis qu'il me prenait dans ces bras. Ce manège à duré jusqu'à mes onze ans, et Clem et moi nous avons changé, il s'est occupé de moi, et il a commencé à faire des choses que je n'appréciais pas. Je n'osais plus rentrer dans sa chambre, j'y entendais des rires ou voyait la fumée sous la porte, et pourtant dès que je pleurais, il me prenait dans ces bras et m'embrassait le front avec douceur en me disant que tout allait s'arranger. Ma mère a fini par se réveiller, du jour au lendemain elle nous a mis dans un avion pour Castway, à la grande rage de Clem qui aimait la Floride, mais la Floride c'était Papa et la douleur. Quand nous sommes arrivés à Castway j'ai rencontré instantanément Anna, la Jones m'a accueilli à bras ouvert, elle était ma voisine, et la fille de mon père qui avait fait tomber ce rêve idyllique en trompant ma mère. Je détestais cette ville, cette grande maison blanche avec son jardin trop parfait, je détestais la personne que ma mère était devenue, trop chic, trop bourgeoise, trop différente. Et Clem l'a encore plus détesté, il est rentré dans le Jeu. Dès notre arrivée en ville il a été repéré, il trainait avec des voyous et j'ai trouvé plus d'une fois de la drogue et des armes. "P'tite soeur, je suis désolé. Mais je suis toujours là pour toi, j'te promets", je le croyais. Et ce qui devait arrivé arriva, à l'âge de 28 ans Clem était As de Trèfle, Anna et moi avions alors treize ans, à quatorze ans nous étions nous aussi des Trèfles et on adorait ça. A quinze ans, Anna est devenu Dame, et moi Vallet. J'ai toujours soupçonné Anna et Clem de coucher ensemble, mais elle avait un copain et lui une copine, enfin je sais aujourd'hui que l'un n'empêche pas l'autre. A seize ans je faisais un meilleur job que tout les autres valets de Trèfle, je connaissais chaque recoin de la ville et je devenais l'ombre. Le sept mai deux milles quinze, Anna Jones est morte. Sans famille, sans personne, elle a disparue sans un seul au revoir et est allé s'enfermer dans la mort sans cérémonie. Je n'ai plus jamais été la même, et si Clem et Apolline n'avaient pas été là je l'aurais probablement suivie. Quelques temps après Clem m'a présenté Jake, un garçon sympa, qui me plaisait bien. Sorties sur sorties, baisers sur baisers, la relation finie par devenir un enfer de violence. Elle fini par prendre fin quand ce garçon, Jesse, lui retourna un ou deux poings. Jesse était un garçon impossible à cerner, pas très bavard mais quelque chose se passait. Un soir au restaurant, un dans un lit, puis quelques sorties, une semaine avec des animaux, un sourire les lèvres, que se passe-t-il ? Rien, voilà la réponse. Que des rêves car je suis partie, sans rien dire. Je m'attendais peut-être à retomber dans ses bras, mais la vie en a décidé autrement.